Les questions politiques les plus difficiles ont toujours été réglées par les Calédoniens ou plus exactement par leurs représentants, jamais par l'Etat. Ce dernier nous a toujours assisté et accompagné dans nos choix. Lui reprocher aujourd'hui, son inactivisme, son manque d'anticipation, sa passivité et autres qualificatifs de la même tonalité, cachent en fait la faiblesse de la partie calédonienne. Je pleure le temps pas si lointain où hors la présence de l'Etat, nousréglions nos problèmes entre nous et après nous allions le voir pour lui exposer notre projet ou nos projets. Lui, l'Etat, met ensuite sa machine en marche pour que notre volonté, notre choix s'inscrivent dans le possible. Il en fut ainsi de l'Accord de Nouméa.