Requin, entre mythe et réalité

Et de 3, l’année 2023 débute mal, 3 attaques de requins, 1 mort et 2 blessés dont un, très gravement.

La Ville de Nouméa et la Province Sud ne savent plus, doutent et se montrent, pour rassurer l’opinion, déterminées à engager le bras de fer avec le mythique squale.

Elles vont renvoyer leurs gros bras, procéder à un prélèvement pour ne pas dire, tuer des requins au hasard.

Il ne fait pas bon d’être un squale à Nouméa en ce moment.

Les associations environnementales et autres défenseurs de la nature et des animaux vont sans aucun doute, monter au créneau.

Les traditionalistes vont s’insurger contre les 2 collectivités responsables selon eux d’une guerre contre un monde invisible ou le mythe du requin, « grand-père » va plus que jamais, servir.

Une vidéo tournée par une caméra de surveillance montre très clairement le lieu de l’attaque, en eau sale, à une centaine de mètres du rivage.

Et la victime serait un touriste Australien.

Je m’interroge sur les responsabilités et notamment celles de l’hôtel où la victime était hébergée. A-t-il suffisamment informé ses clients et de celui-ci en particulier, du danger et des risques encourus par les baigneurs?

Tonton de la vallée qui n’en rate pas une, me disait ce matin de retour du marché, que la stratégie de la Mairie de Nouméa et de la Province Sud, dirigées par 2 femmes qui montrent les muscles, des autres, n’arrêtera pas de sitôt les attaques de requins.

Je partage toutefois l’idée de la création par les deux collectivités d’un service dédié à la protection des baigneurs et à la prévention des attaques de requins.

Il suffirait de délimiter et de réglementer les plans d’eau utiles à la baignade. Au delà de ces espaces, tout baigneur engagerait sa propre responsabilité.

Ce service installerait le matin à partir de 6H00, des filets suffisamment rigides pour empêcher les requins de pénétrer dans une zone à déterminer et les relèveraient le soir à partir de 18/20H00, heure à laquelle plus personne n’est sensée faire trempette.

Au-delà de cette heure et des limites déterminées par les filets, la responsabilité du baigneur est engagée.

Tout le monde y trouverait son compte selon lui, les collectivités, les touristes, les amoureux de la baignade, les sportifs, les défenseurs de l’environnement des requins et au-delà, les traditionalistes.

Sacré Tonton va