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La province Sud s’inquiète de l’ultimatum posé par les coutumiers du Sud à VALE
En effet, « l’usine du Sud » vit une période sensible puisque son actionnaire à 95%, VALE, a décidé de quitter la Nouvelle Calédonie. Pour cela, VALE propose d’ores et déjà de verser plusieurs centaines de millions de dollars (soit plusieurs dizaines de milliards de FCFP), juste pour avoir le droit de laisser ses intérêts en Nouvelle-Calédonie et de partir.
Dans la situation actuelle de l’entreprise qui, depuis le début de son exploitation, n’a jamais gagné d’argent, il n’est pas simple de trouver un repreneur qui investisse suffisamment pour sécuriser l’outil et les centaines d’emplois dans le Sud.
New Century, société australienne spécialisée dans l’exploitation du zinc, est actuellement en période d’exclusivité afin de finaliser le montage financier du rachat de l’entreprise.
La province Sud, en tant que régulateur, et la SPMSC (dont la province Sud est actionnaire majoritaire) au titre des 5% qu’elle détient dans l’entreprise, sont associées au processus de rachat de VALE NC.
L’ultimatum posé par les coutumiers du Sud fait peser un risque majeur sur le processus du rachat et de la sauvegarde des emplois.
Pour rappel, les coutumiers ont posé 3 exigences, sans quoi ils menacent de bloquer l’usine :
1 - le versement immédiat de 6 milliards correspondant à ce que VNC aurait dû leur verser pour les 20 prochaines années (c’est un peu comme si un propriétaire demandait à son locataire de lui verser immédiatement les 20 prochaines années de loyer sous peine de brûler son logement)
2 – l’abandon des discussions quasi finalisées avec le repreneur australien
3 - L’engagement de vendre VNC à un consortium constitué par André Dang avec la SMSP et un acteur coréen. Si la province Sud reconnaît le rôle des autorités coutumières, elle s’étonne de cette intrusion dans une procédure de rachat d’une société privée, d’autant plus que l’objectif clairement affiché est d’offrir l’usine du Sud à André Dang.
L’exploitation de l’usine du Nord ne permettra pas dans les prochaines décennies de rembourser le capital. Le montage de l’usine du Nord fait prendre aujourd’hui à la province Nord un risque financier désastreux pour la collectivité.
Le montage du Sud et les discussions en cours avec le repreneur amènent la province Sud à faire annuler la totalité de sa dette sur ses 5% qui pourraient être amenés à monter jusqu’à 10% sans dette.
La province Sud fait le choix de préférer détenir réellement 10% de la société plutôt que prendre le risque d’engager un endettement de la collectivité qui l’amènera à sa perte.
Aussi la province Sud demande solennellement aux coutumiers de laisser VNC finaliser sereinement les discussions avec New Century dans l’intérêt de la Nouvelle Calédonie et des salariés de VALE.
La province Sud, représentante démocratique de l’ensemble des habitants, dont l’Assemblée devra se prononcer en fin de parcours sur le rachat, est extrêmement vigilante pendant tout ce processus, sur les garanties environnementales et sociales offertes par le repreneur.
L’exécutif de la province Sud se tient à la disposition des coutumiers pour un échange apaisé sur ce sujet qui impacte l’ensemble des Calédoniens
Extrait du Communiqué de la Province Sud:
« ... Pour rappel, les coutumiers ont posé 3 exigences, sans quoi ils menacent de bloquer l’usine :
1 - le versement immédiat de 6 milliards correspondant à ce que VNC aurait dû leur verser pour les 20 prochaines années (c’est un peu comme si un propriétaire demandait à son locataire de lui verser immédiatement les 20 prochaines années de loyer sous peine de brûler son logement)
3 - ... L’engagement de vendre VNC à un consortium constitué par André Dang avec la SMSP et un acteur coréen ... »
Autrement dit , c’est de l’arnaque
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" l'ultimatum posé par les coutumiers fait peser un risque majeur sur le processus de rachat et de la sauvegarde des emplois ". " L'usine du Sud vit une période sensible puisque son actionnaire ...
